« Le cadavre - exquis - boira - le vin - nouveau »

-"Il a existé de tout temps, le doping, mais il faut savoir ce qu'on appelle doping. Je me souviens dans l'étape Vannes - St Brieuc, un contre-la-montre de 139 km, j'avais fait remplir un bidon de trois-quart d'ersatz de café et le reste de calva. J'avais avalé, je ne sais pas, un bidon ou deux, et j'avais fait une bonne performance. J'avais relégué le porteur du maillot jaune à dix minutes derrière moi. Dans la toute dernière étape, en passant au ravitaillement à Rouen, j'avais demandé à une tierce personne qu'elle me mette la même chose dans le bidon, trois-quart de café, du calva, et avec une gorgée tous les dix kilomètres, j'avais l'impression que je pouvais aller au bout du monde !"	Jean Robic, en 1977 (souvenir du Tour de France 1947 dont il est le vainqueur)
-"Il faudrait être complètement stupide pour se doper le jour d'une étape contre-la-montre où vous jouez la victoire dans le Tour."	Joop Zoetemelk, après son contrôle positif sur le Tour de France 1977
-"...Enfin, mon cher Robic, vous fîtes ce que vous pûtes et vous m'épatâtes..." -"Ca c'est un fait"	Pierre Brambilla & Jean Robic, en 1976
-"Je préfère me faire une piqûre de caféine que de boire trois tasses de café"	Jacques Anquetil
-" J'ai bu au moins quatre coups, deux bières et au moins quatre verres de whisky, ces boissons n'entrent pas dans le cadre de mon entraînement habituel. En temps ordinaire, je ne bois pas d'alcool du tout pendant les courses"	Floyd Landis, la veille de son contrôle positif en 2006
-"Je n'arrive pas à comprendre qu'on arrive à tricher quand on peut se faire attraper"	Laurent Jalabert, en 2007
-" Est ce qu'on peut tirer une toute petite conclusion. Moi j'ai cru comprendre, d'après ce que disait Robert Chapatte, qu'on se battait mieux pour un apéritif que pour un drapeau."	Claude Darget en présence de Robert Chapatte, en 1962   Cyclusvisviva